dimanche 9 décembre 2018

En route pour un 3ème protocole

Gravir


Oui, même si la maladie est là, il y a toujours quelqu'un qui se fait l'écho de "gravir". C'est à dire on avance...

Le 2 juillet, lors de la rencontre avec Norbert Avetyan,  un nouveau protocole de chimiothérapie est mis en place :
- Martine, puisque le dernier cancer a eu lieu il y a plus de10 ans, nous choisissons "une molécule qui a moins de 10 ans, afin d'éviter la mise en résistance des cellules cancéreuses"...

Je me permets de lui rappeler les propos du cancérologue chercheur LS qui exprimait ceci en décembre 2017: il n'y a aucun traitement qui soigne le cancer des ganglions.

- Qu'en est-il pour toi, avec ton expérience?
Il me répond: nous ne savons pas, certains traitements agissent, d'autres non mais nous ne savons pas lesquels, cela dépend des personnes!

 Ce n'est pas la roulette russe mais presque.

Afin de sortir des nausées et diarrhées, équilibrer un traitement contre les douleurs musculaires et reprendre du poids, il me faut au moins un repos de 3 semaines. Il m'est donné.


Rendez-vous le 26 juillet

 Pour une première injection sur 12. 
"Elle a peu d'effets secondaires et nous t'injectons qu'un traitement d'une molécule" m'a dit Avetyan le 2 juillet. Il sera beaucoup plus court en temps de perfusion,  c'est à dire de 10 minutes. Je peux dire que j'ai profité d'un gain en temps pas négligeable de présence en hopital de jour

Thérapeute, j'ai toujours décidé de regarder les soignants positivement mais je commence à perdre patience devant leurs propos qui se veulent "cool".
Ma santé est tellement abîmée par les différents protocoles, et ces soignants ont l'air de ne pas s'en rendre compte!
"Oh, les doses des produits, calculées sur votre tout petit poids n'auront pas beaucoup d'effets toxiques":
 On me l'a déjà "faite" celle-ci! Tout ce petit monde oublie que j'en suis à mon 4ème protocole en 20 ans et que mon corps sature.
Personne ne me dit rien. 
Or tous "le" savent.
                       Ils savent "quoi"? 
 La toxicité de ces produits s'inscrit dans le corps sans jamais le quitter. Seul, le chercheur cancéro LS m'en a parlé.


Toxicité et rapport bénéfices/risques

Cette toxicité est mal-connue. Elle est jaugée par l'ANSM: l'agence nationale de sécurité du médicalent. Elle évalue le produit selon des critères scientifiques de qualité, sécurité et efficacité qui doit présenter un rapport bénéfice/risque au moins équivalent à celui des produits déjà commercialisés.
 Pour la chimiothérapie, quel est le rapport? c'est le bénéfice que gagne le patient par rapport au risque.
Et bien, osons le dire, le bénéfice pour moi, c'est quelques mois à peut-être 1 à 3-4 ans de vie selon les statistiques établies pour les cancers métastasées du sein.
Et le risque, ce ne sont pas les conséquences secondaires liées à la toxicité du médicament, c'est la MORT...

Rapport: Vie (quelques mois à 3-4 ans)/Mort.


 Je suis impressionnée par cette acceptation du corps médical devant les conséquences secondaires des traitements chimiothérapiques dont certaines sont très handicapantes et forts coûteuses car chroniques. 

"Peut-être, Madame, mais vous vivez"

Il est vrai que j'ai une histoire unique du fait de ma durée de vie malgré les différents cancers. DEO GRACIAS


Vive que la recherche en cancérologie trouve d'autres voies moins coûteuses, moins toxiques et plus efficaces!



Première cure du nouveau protocole

Confiance abîmée envers le personnel de santé

 Je commence à perdre confiance dans l'attitude du cancérologue et de celles des infirmières de la chimio de jour.

 Je vais devoir être franche, ils sont complètement à coté de la plaque: 
 J'arrive en chimio de jour pour la 1ère injection, pliée en 2 à cause d'une diarrhée. Je le signale et je m'entends dire par une infirmière"C'est psychologique".
  
Jeudi 7 août, 2ème injection.
J'ai de nouveau des douleurs connues sur certains endroits de la peau du crâne, les bulbes des cheveux souffrent. Je sais donc que la chute des cheveux avec ce protocole se fera après la 3 ème semaine et on ne m'a rien dit!

Je vais devoir continuer à porter ma perruque. C'est sans arrière pensée puisque en 1998-99, puis en 2008, j'ai porté perruque, casquette, foulard selon mes envies et la chaleur. Mais quand même, il aurait été mieux de me le signaler!


Alors confiante en quoi?

 Même si ma vie est très au ralenti, je reste dans l'assurance d'une victoire sur cette cochonnerie de maladie, je continue les séances d'hypnose et je prends régulièrement les jus de légumes. 

 Je suis sûre que cette maladie "ne m'est pas tombée sur la tête". Un ami neurologue me parle "d'épines irritatives", celles qui chez une personne au terrain cancéreux, entraînent une chute des défenses immunitaires. Je deviens sûre du nœud qui a impulsé cet état de fait: un déménagement très mal géré, dans un gros stress, dans une pression que je me suis mise sur le dos, tout cela au delà de mes forces.
 Dans le secret de mon coeur et de mon âme, je "travaille" dessus et je confie le reste dans ma prière: On verra bien où cela m'emmènera: La mort ou la vie?


Tellement bien accompagnée

Des pluies de sms, de messages WhatsApp, de mails, de coups de téléphone ou messages sur répondeurs, d'accompagnements familiaux, de prières m'inondent.

Piriac-sur-mer

Nous avons la joie d'être souvent sur Piriac-sur-mer, en Loire-Atlantique, depuis ma retraite de kiné-praticien gym douce, qui a commencé le 1er novembre 2017. Nous avons vendu notre maison en juillet 2017 et nous louons à une amie un duplex sur Montigny-le-Bretonneux en attendant de nous y installer définitivement.

 L'été est là avec tous nos projets familiaux. Du fait de notre présence à Piriac, et pour ne pas repartir sur Paris pour les séances de chimio, mon cancérologue  m'encourage à faire prendre en charge mon dossier  par l'institut de cancérologie de l'Ouest, à St Herblain près de Nantes . Je vais faire la connaissance d'un nouveau médecin-cancérologue le 9 août.

Dieu est grand, je suis sûre de SA Main, Tout est grâce. 
Je m'attends à l'inattendu.









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