samedi 19 mai 2018

Métastases victorieuses en prolifération ou métastases affaiblies?

Souvenez-vous:
4 avril: les marqueurs montent en flèche.

Rémi, Bernadette, ma sœur-jumelle, Sylvine, une amie  puis Nathalie, la responsable infirmière du service de chimio de jour sont témoins de ma joie
Qu'est-ce ce que nous avons vu?

La baisse régulière des marqueurs

L'homme qui veut la lumière-MALEL

WOUAH

Instant T avec Nathalie, le 2 mai, devant Rémi et moi-même:
- Madame Charpigny, je ne peux pas entrer dans mon ordinateur vos résultats de marqueurs?
Pourquoi?
- Ils sont trop bas. j'ai constaté qu'ils n'ont pas été faits dans le même laboratoire que le précédent...
Rémi fait alors remarquer que ce labo a déjà validé des analyses et que personne n'a constaté de problème de lectures.
Moi-même, je fais mémoire d'une modification radicale de marqueurs, il y a 10 ans qui l'avait laissée interrogative. Elle avait consulté mon oncologue qui avait pris la décision de modifier le protocole décidé sur 4 mois et de le réduire à 2 mois. N'en parlez pas à mes confrères... Le livre est écrit et j'ai eu une rémission complète de 10 ans!
Elle réfléchit:
- il faut refaire ces marqueurs dans le labo précédent, puis elle se reprend: Non, c'est inutile, attendons la veille de la prochaine chimio où vous referez comme d'ordinaire tous les examens biologiques .

Pour avoir la conscience tranquille, je refais faire les marqueurs le 7 mai, ils ont encore baissé.

REBELOTE,
Tableau des 3 marqueurs
Ce 16 mai, la chute des marqueurs est telle que Rémi prend le temps à en dessiner la courbe avec le logiciel EXEL. Une moyenne de 80% pour les 3. Deux arrivent "près des pâquerettes".
En un peu plus d'un mois dans un espace aussi court, c'est un fait rarissime ou jamais vu mais pas pour moi!
Nous l'avons imprimé pour le donner à Nathalie qui l'a reçu en affirmant que c'était bien vrai:
"Oui, les marqueurs ont bien chuté". Son sourire et sa bienveillance l'accompagnaient. Elle a accueilli mon livre avec empressement et m'a promis de le lire. Je lui ai proposé de le déposer parmi les livres mis à disposition dans le service.

Je suis donc en voie de guérison, mais il reste un bout de chemin à faire.
Je reste prudente et j'attends l'évolution, les examens biologiques, les IRM ou Scanner qui valideront la rémission.

 Je peux écrire aujourd'hui: les métastases s'affaiblissent rapidement.

Que s'est-il donc passé? 

Y'a -t-il une explication?

- Le bon choix des produits chimio-thérapiques, identiques ou presque qu'il y a 10 ans.
- Ma sensibilité à l'action de la chimiothérapie au vu du parcours de 3 cancers soignés par ce traitement décrit ci-dessus entre autres.

"Prends-toi en charge, Martine"

Cette prise en charge est rarement proposée en ces termes. Ce dont je suis sûre aujourd'hui, c'est qu'il faut une "parole de vie"de son entourage sous forme d'encouragement, de bienveillance, d'amour fraternel,  "une parole de vie"de son médecin.

Celle-ci me parle:
"Prends-toi en charge, Martine" me dit mon oncologue.

C'est à dire que le médecin ne peut pas TOUT.

Cependant, quelle délicatesse il faut au médecin pour poser les bons mots, pour ne pas heurter. De plus le discours ambiant est la plupart technique et raccourci par un temps minime de consultation.

Autant le médecin que le malade cache son propre questionnement derrière la technique: Combien de temps cela va durer? Vais-je perdre mes cheveux? Quels médicaments allez-vous me donner pour mieux dormir, être moins anxieux, gérer les effets secondaires? Quels examens vais-je avoir? De combien vais-je être remboursé? Aurais-je une chirurgie? Sa peur des traitements est collée au schéma déjà vu chez un proche ou un ami qui est décédé. Le jargon médical l'éloigne encore plus d'une bonne compréhension des soins.

Le mot "Mort" gène, fait peur. Si toutefois, le patient pose la question directement, le médecin s'appuiera sur les statistiques ou les évitera dans des astuces de langage: Je n'aime pas les statistiques, je n'en prends pas compte, je ne les regarde pas, ce n'est pas le moment d'en parler.

Très souvent, c'est l'infirmière qui entendra la plupart des questions et fera au mieux pour y répondre...
Si le médecin n'a pas lui-même traversé un cancer, sait-il que l'épreuve du cancer est comme un pan de montagne à escalader?
 Or, tout le monde n'est pas équipé pour cet effort, n'a pas l'endurance nécessaire devant tous les examens, les inconvénients secondaires de la chimio, le stress que cela engendre.
 L'épreuve que je vis peut être symbolisée par cette photo:

Comme cette femme, heureuse d'être arrivée,
je place mes mains dans les bonnes prises.
Il m'a fallu m'arrêter, observer les difficultés
 reprendre mon souffle, mais le sommet s'approche.
Encore de la patience et de la persévérance


Pour soigner un cancer, il faut sortir des principes en France où seules Chirurgie, chimiothérapie et radiothérapies soignent:
- L'utilisation de thérapies complémentaires:

Mais cela n'explique pas ce revirement soudain car quelques uns des traitements cités sont utilisés les uns depuis décembre, les autres depuis février ou mars.

Il y a eu un événement majeur, comme à chaque retournement de mes histoires passées. Il a touché à la fois mon psychisme: expression d'une émotion enfouie, cachée, toxique, et mon cœur dans une prière: une révélation d'un événement traumatique depuis la conception jusqu'à l'enfance, un pardon donné avec l'aide de l'Esprit Saint.
Entourant cet instant essentiel,  j'ai vu par 2 fois un changement radical des marqueurs. "Pardonnez et vous guérirez"

Tous ces éléments seront retravaillés et explicités peut-être dans un prochain livre.

Par la foi, Dieu guérit le cœur, siège des émotions et le corps à la manière qu'Il veut, dans l'ordre qu'Il veut, dans le lieu qu'Il veut.
Dans mon cas, une guérison du cœur précède le plus souvent la guérison du corps qui est toujours précédée d'un pardon donné.
 Ces blessures du cœur sont très profondes et nécessitent des gens expérimentés dans l'accompagnement par la  prière soutenue par l'action de l'Esprit Saint. Elles disent quelque chose d'un désir de mort, enfouie parfois depuis la conception.

Dieu passe le plus souvent par la main de médecins divers, de thérapeutes en psychologie, etc.

Il faut un terrain déclencheur qui met le corps en immuno-dépression, c'est à dire dont les défenses se sont amoindries: Le gros stress.
Sur l'échelle du stress, il y a d'abord le deuil 100/100, le divorce:80/100. Pour ma part, c'est le déménagement où je me suis mis une pression anormale, surtout qu'il s'est fait dans d'excellentes conditions, pour un projet qui nous porte depuis 4 ans, dans une région que nous aimons.

Un environnement favorable:
- Un terrain sensible au cancer
- Pollution de l'air
- Alimentation de mauvaise qualité
- Vieillissement du corps
...

Prochain article: Les jus de légumes, l'hypnose ericksonienne











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